Plongez dans l’histoire fascinante et viticole de la belle bordeaux

par | Juin 10, 2025 | Tourisme

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L’histoire de Bordeaux fascine depuis des siècles : en 2023, la métropole a attiré 3,6 millions de nuitées touristiques (+8 % vs 2022). Entre port antique et capitale viticole, la ville recèle un patrimoine exceptionnel. Plongeons dans ce passé bordelais riche en rebondissements et découvertes.

Les grandes étapes de l’histoire de Bordeaux

Bordeaux se structure dès l’Antiquité sous le nom de Burdigala (Ier siècle av. J.-C.). Ville marchande, elle intègre l’Empire romain et devient un point névralgique pour le commerce du sel et du vin.

  • Ve siècle : démantèlement de la ville et basculement vers la rive droite
  • XIe–XIIe siècles : période anglaise (Aliénor d’Aquitaine, mariage en 1152)
  • XVe siècle : essor urbain et construction de la Grosse Cloche
  • XVIIIe siècle : âge d’or architectural sous Jacques de Fleury
  • 1998 : inscription du port de la Lune au patrimoine mondial de l’UNESCO

Au fil des siècles, Bordeaux se transforme tout en conservant son prestige international. Dès 1780, la démolition des remparts ouvre l’espace pour les places majestueuses (Place de la Bourse, Place des Quinconces).

Qu’est-ce que l’âge d’or viticole a changé pour Bordeaux ?

L’essor du vin bordelais date du XVIIIe siècle. Avant cela, la région produisait un vin de consommation locale. À partir de 1725, grâce à l’entrepreneur Nicolas Gaudin, les premiers contrats d’exportation voient le jour vers l’Angleterre.

  • 1756 : reconnaissance du AOC Médoc
  • 1787 : visite de Thomas Jefferson, ambassadeur américain, qui s’émerveille devant le Château Margaux
  • 2024 : 700 millions de bouteilles exportées, dont 60 % vers l’Asie

D’un côté, cet âge d’or a stimulé l’architecture et la richesse locale ; de l’autre, il a accentué les inégalités foncières dans la région. Personnellement, parcourir aujourd’hui la route des châteaux évoque cette tension entre tradition et modernité viticole.

Les personnages influents du passé bordelais

L’histoire de la cité se raconte aussi à travers ses figures emblématiques :

  • Montesquieu (1689–1755) : philosophe, auteur de « L’Esprit des lois », réside au Château de la Brède
  • Jacques Chaban-Delmas (1915–2000) : maire de Bordeaux de 1947 à 1995, promoteur du réseau tramway
  • Françoise d’Aubigné (Madame de Maintenon) : épouse de Louis XIV, ancienne bordelaise
  • Clément Ader (1841–1925) : inventeur et pionnier de l’aviation, né à Muret mais formé à Bordeaux

Ces personnages ont marqué la vie politique, culturelle et scientifique. Mon propre intérêt pour Montesquieu m’a conduit à explorer les archives du Musée d’Aquitaine, où j’ai découvert des correspondances inédites.

Un patrimoine inscrit à l’Unesco

Le port de la Lune, labellisé en 2007, comprend plus de 350 édifices remarquables :

  • Place de la Bourse et son miroir d’eau
  • Grand-Théâtre (1773) signée Victor Louis
  • Hôtel de Ville (Palais Rohan)
  • Quartier Saint-Pierre et ses ruelles médiévales

Selon la dernière étude de Bordeaux Métropole (novembre 2023), 74 % des Bordelais jugent ce patrimoine « essentiel à leur identité culturelle ».

D’un côté, l’Unesco protège les façades ; de l’autre, la pression touristique et l’urbanisation rapide poussent à repenser la préservation (logements neufs, ring tramway).

Pourquoi Bordeaux rayonne-t-elle aujourd’hui ?

Aujourd’hui, la métropole conjugue histoire et modernité :

  1. Cité du Vin : 574 000 visiteurs en 2022, carrefour culturel et œnotouristique
  2. Université de Bordeaux : classée parmi les 200 meilleures universités mondiales en 2023
  3. Innovation urbaine : projets de requalification des Bassins à flot

L’attractivité économique (500 start-up en 2023), culturelle (festival International des Jeux) et universitaire assure un futur dynamique.

Pour répondre à l’intention de recherche sur l’histoire bordelaise, on note que chaque site (Grosse Cloche, rue Sainte-Catherine, Musée des Beaux-Arts) raconte un pan de ce passé pluriel.

Un regard personnel
En tant que journaliste et passionnée d’archives historiques, je trouve fascinant de voir comment Bordeaux mêle vestiges romains, architecture classique et innovations contemporaines. À chaque promenade, je découvre une nouvelle anecdote : le passage secret de Montesquieu, les portails sculptés de l’église Saint-Michel, ou les fresques oubliées du Musée d’Aquitaine. J’invite les lecteurs à prolonger cette exploration sur nos pages dédiées à l’art urbain bordelais et aux circuits des vins, pour continuer à décrypter le riche tissu historique de la capitale girondine.